[Concours] C'est noel !
Par : PèreDroran_carhuibou
Genre : Concours
Status : Terminée
Note :
Chapitre 7
Publié le 21/12/09 à 03:36:09 par PèreDroran_carhuibou
Esprit
De, Sheyne.
Il était une fois, une ancienne cité, posée, dans ce vaste foyer de braises ardentes. Ce four innommables, que tous haïssaient de part sa dure cruauté. Cette ville, était presque entièrement dépeuplée, sa population ayant été lentement décimée par l'horrible sècheresse qui sévissait depuis tant d'années. Pour tenter de lutter, ses habitants avaient battis de vastes murailles, afin de se protéger des continuels assauts de leur plus grand ennemi. Celui que l'on appelait simplement, avec crainte et respect, Désert.
C'est dans cet endroit désolé que naquit, et grandit, la petite Elyne. Vivant dans un manque omniprésent, une terrible soif la tenaillait, une faim atroce la tourmentait. Cela fessait depuis bien avant sa naissance que plus rien ne poussait dans le pays. L'aridité avait asséchée la terre, les privant d'eau, empêchant les cultures, et partout... le sable, brulant sous les violents rayons du puissant astre enflammé. Seul quelques voyageurs égarés passaient encore dans cette ville mourante. A l'arrivée de ceux-ci, les quelques survivants se rassemblaient toujours, pour écouter les étranges récits de voyages, plus aberrants les uns que les autres. C'est à cette occasion qu'Elyne entendit parler d'un monde étrange, bouleversé.
Un vagabond venait à peine d'arriver sur la grand-place, que déjà les gens se regroupaient, lentement, économisant le moindre mouvement. Ils marchaient, trainant leurs pas dans la poussière, accablés par l'insoutenable chaleur.
L'homme parla, d'une voix fatiguée. Il raconta son voyage dans le désert, et la merveilleuse contré qu'il y avait vu. Un endroit, disait-il, exactement opposé à celui-ci. Un endroit où le sable était froid, où la poussière était eau et où le malheur devenait joie. Un pays de rêve, où tous n'était que bonheur et où l'on ne manquait de rien.
Aussitôt avait-il fini son récit, qu'on lui demanda pourquoi il était revenu de cet endroit si bien ? La mine sombre, il répondit tristement, que le pays était soudainement apparut sous ses yeux avant de disparaitre aussitôt. Et il se fit moquer... Les gens mirent sa découverte sur le coup d'hallucinations, dus à la traversée du désert, sous cette horrible canicule.
Elyne resta pensive pendant que les gens le questionnaient de nouveau. On lui avait apprit, étant jeune qu'il arrivait à certain voyageurs d'apercevoir des ''mirages''. Mais que ces phénomènes étaient dus à l'abominable chaleur qui, se reflétant sur les grandes dunes ensablées, faisait apparaitre des images. Images que l'esprit, en délirant, transformait en visions.
Mais la petite fille n'en pouvait plus de tout ça. Bientôt, il n'y aurait plus une seule goutte d'eau. Bientôt, tout le monde allait mourir, ici même, à cause de la sécheresse. Elle décida de partir, à travers le désert, pour aller chercher ce magnifique pays. Cette utopie impossible, cet endroit merveilleux, elle était sur qu'il existait, quelque part, au loin. Il l'attendait. Elle venait.
C'est donc sur ces pensées pleines d'espoir, qu'Elyne traversa les larges portes de la ville fantôme. Sans un regard en arrière elle s'engouffra courageusement dans la gueule embrasée du Désert.
La petite fille marchait depuis des heures, avançant toujours, pas après pas, sous cette incommensurable chaleur. Chaleur qui courbait l'air, la faisant vibrer et peser sur le peut d'arbustes desséchés, qui parvenaient encore à survivre en cet endroit infernal. Elle avait soif, très soif. Ça faisait si longtemps qu'elle n'avait pas bu... Combien de temps ? Elle ne s'en souvenait même plus...
En plissant ses paupières, elle vit un immense vautour noir, haut dans le ciel. L'énorme masse ténébreuse lui tournait autours en effectuant de larges cercles. Laissant derrière lui une ombre glissante, sur le sable brulant, l'obscure oiseau descendit dans sa direction, atterrissant prés d'elle dans un dégagement de poussière. D'une voix virulente, il lui fit remarquer qu'elle avait l'air assoiffée, et lui indiqua un endroit ou, selon lui, elle pourrait boire à sa guise.
Ravie, Elyne s'élança dans la direction indiquée, sous l'unique œil sinistre du vautour. Morte de soif, elle se hâta, courant, de plus en plus vite. La petite fille manquait de se faire trébucher toute seule. Mais elle n'y prenait pas garde. Une unique pensée lui occupait l'esprit. L'eau. Cette douce liqueur, source de vie, miroir liquide si précieux et si... rare.
Soudain, une légère bourrasque froide passa à ses cotés.
«Méfie toi... Méfie toi...» Lui souffla un murmure, qui se perdit dans l'immensité désertique.
Elyne ne tenait pas compte de l'avertissement et accélérait de plus belle. Foulant de ses pas de course le sable glissant d'une grande dune. C'est alors qu'elle le vit. Écarquillant les yeux, essayant de freiner, ses pieds glissèrent et elle fut emportée dans son élan. En criant, l'enfant parvint, non sans mal, à se stopper. S'arrêtant de justesse, elle manqua de plonger, la tête en première, dans les profondeurs obscures du précipice.
Prise de vertige, la petite fille, essaya de reprendre son souffle, terrorisée. Son cœur cognait dans sa mince poitrine tandis qu'une goutte de sueur tombait dans la gueule béante, dans le gouffre sans fond, à ses pieds.
Elyne s'apprêtait pousser un soupir de soulagement, quand elle sentit soudain quelque chose la pousser, dans son dos. Tournant la tête, l'oiseau noir lui apparut dans un éclaire. Elle perdit son équilibre. Basculant en avant, lentement, avec horreur.
Le vide l'aspira, son hurlement résonnait, encore, toujours, tandis qu'elle se brisait la voix, criant de tout son être, la peur sans nom qui l'accablait... En vain...
«Tend la main.... Tend la main...» Lui souffla à nouveau la même voix, tandis qu'elle filait à toute vitesse.
Elyne obéit et tendit son bras, tout en serrant les dents. Sa main glissa, s'écorchant, cherchant vainement quelques endroits ou se loger. Finalement, elle s'accrocha enfin à la paroi dans une large prise. Sa chute s'arrêta net, et, ruisselante de terreur, la petite fille put ensuite escalader l'immense mur de roches. Une seule chose lui donnait encore le courage de continuer son ascension : l'image de ce magnifique pays, d'un blanc rayonnant de beauté, cette impression de joie dans un paysage si féérique.
Manquant de lâcher prise maintes fois, elle parvint enfin à poser la main sur le sable chaud. Jamais elle n'avait été aussi heureuse de retrouver le désert. Elle se hissa et reprit lentement sa marche, épuisée, tout en maudissant silencieusement cet horrible oiseau, qui effectuait toujours de larges cercles dans les cieux.
L'enfant s'en souvenait maintenant, n'était-ce pas la l'Esprit vengeur ? Le gardien du Désert ?
Malgré l'insoutenable chaleur, elle frissonna. C'était donc vrais. Les esprits des morts... des morts qui n'acceptaient pas d'avoir péris en cet endroit se rassemblaient véritablement en une unique entités. Cette chose, se souvenait la petite fille, pouvait prendre bien des formes, pour accomplir sa vengeance. Afin d'empêcher quiconque de réussir la où elle à échouer : entreprendre et accomplir la traversée du désert.
Elyne était sur le point de désespérer. Comment pouvait-elle réussir sa quête, avec une telle créature près d'elle ?
«Garde courage... garde courage...» Lui susurrait la douce voix à ses oreilles, avant de disparaître, mystérieusement, à nouveau.
C'est grâce à ces paroles, que la petite fille réussissait à avancer, pas après pas, à travers l'immensité de l'aride désert. Mais le temps semblait s'étirer à l'infini, et elle commençait à se demander si elle verrait jamais ce magnifique royaume... Sa résolution faiblissait, et ses forces du même coup. Tombant à genoux, elle tourna son regard vers le sable en se maudissant d'avoir cru en cette histoire, d'avoir osé espérer... D'avoir osé espérer pouvoir être heureuse. Mais elle voulait tellement... tellement voir cette poudre blanche, ne plus avoir chaud, ne plus avoir soif...
…
…
… Mais voilà que l'air commençait soudain à fraichir et que quelque chose de glacé lui touchait délicatement le visage. Fondant lentement sur sa peau, un mince filet d'eau coula jusque entre ses fines lèvres. Surprise, la petite fille leva les yeux, et ouvrit la bouche, ébahie... Elle vit ce qu'elle avait toujours espérée.
A quelques pas d'elle, se peignait un gigantesque tableau. Une peinture colorée qui prenait vie, peut à peut, tout en se dessinant devant ses yeux. Des flocons en sortaient, des personnages commençaient à bouger.
Elle crue d'abord délirer, mais non. C'était bien des enfants qui riaient, la bas, à l'abri de cette prison désertique. Elyne commençait même à avoir froid. Du sables blanc perlait continuellement sur ses longs cheveux, sortant tout droit de la scène qui paraissait maintenant aussi réel que la poussière à ses pieds, ou que le rude soleil dans son dos. La petite fille pouvait voir des enfants de son age, entrain de jouer, se lançant des boules de cette étrange matière, entre deux éclats de rire. Elle trouvait le spectacle merveilleux, féerique. Ils avaient l'air si heureux ! C'était sans aucuns doutes le pays fabuleux dont l'homme parlait !
«Méfie toi... Méfie toi...» L'avertit la brise, dans un nouveau murmure.
Mais Elyne ne l'écoutait plus, elle avait enfin trouvée cette contrée !
Un garçon de son age s'approcha en la voyant. Il était mignon avec sa petite frimousse. Elle ne put s'empêcher de sourire, mais sursauta de surprise quand il se mit à lui parler, à travers l'étrange portail.
Il lui proposa de venir les rejoindre. Ici, disait-il, tout le monde était heureux, et chacun faisait ce qu'il avait envie de faire. De plus, ils ne manquaient de rien, ils avaient tout se qu'il leur faisait envie, dans le chalet derrière lui.
La petite fille n'hésita pas plus, elle n'était pas venue ici pour rien ! Se levant, elle tendit son bras qui passa, sans difficulté, à travers le tableau. Le garçon saisit sa main et elle parvint finalement toute entière de l'autre coté.
Elyne était aux anges, mais tremblait de tout son corps. Une buée dense se répandait dans les airs, à chacune de ses expiration. Voyant cela, l'enfant lui tendit son grand manteau. L'enfilant, elle se sentie mieux et lui demanda où ils étaient.
Son guide lui répondit qu'elle était arrivée chez elle, qu'ici tout le monde était heureux et s'amusait à longueur de journée. Elle le trouvait tellement gentil ! Mais la voix, cet horrible murmure, continuait toujours à lui siffler dans les oreilles.
«Revient... Avant qu'il ne soit trop tard...»
Elle ne pouvait s'empêcher de se demander quel était son problème, pourquoi continuait-elle à la menacer, elle était enfin chez elle, après tout ! C'était le garçon lui-même qui lui avait dit... N'est-ce pas ?...
Celui-ci l'interrompue dans ses pensés, il lui prit à nouveau la main et lui annonçant fièrement qu'il allait lui faire visiter le grand chalet. La petite fille entra donc à l'intérieur de la vaste cabane, le sourire aux lèvres. Une longue table se trouvait la et des dizaines d'enfants partageaient un grand repas. A cette vue, son ventre gargouilla fortement. Toute honteuse du bruit, Elyne rougie, en leur demandant timidement si elle pouvait manger avec eux. Mais l'enfant, lui répondit gentiment qu'il lui fallait d'abord se changer et il la fit rentrer dans une nouvelle pièce. Ressortant, la porte claqua derrière lui, la laissant seule, dans cet espace inconnu.
Elle frissonna à cette idée. La salle, éclairée par un petit feu dans une cheminée en pierre, était plongée dans la pénombre. La petite fille avisait la pile de vêtement sur un fauteuil, mais son attention était attirée par autre chose. Des trophées, accrochés aux murs, l'intriguait. Des têtes coupées, d'animaux en tout genres. Mais il y avait quelque chose qui clochait, ces têtes d'animaux étaient étrangement... humaines...
Et la voix continuait dans sa tête :
«Part... Danger...»
Le feu s'éteignit brusquement, la plongeant dans un noir total. Des murmures semblèrent surgirent de tous cotés. Elle paniqua, sentant quelque chose la frôler. Horrifiée, Elyne hurla en courant vers l'emplacement de la porte. Mais elle avait beau tâter le mur, elle ne la trouvait plus ! Et la chose la toucha de nouveau, et les murmurent continuèrent de plus belle dans cet ambiance sordide. Une sueur froide lui coula dans le dos, lui hérissant l'échine. Ses yeux s'écarquillèrent sous l'effet la peur.
Haletante, elle fit un pas en arrière. Le foyer sembla se rallumer quelques peu, éclairant à peine un recoin de la salle, laissant apercevoir de vastes ombres. Des créature se tenaient debout, cachées par la pénombre. Elles avançaient, lentement, dans sa direction. Tout en murmurants d'inaudibles paroles. Des chuchotements ténébreux... Ces choses parlaient d'elle...
La petite fille recula, et rencontra le mur, derrière elle. Et ils approchaient toujours, d'une même allure de mort. Ils étaient presque la...
Sa poitrine, se soulevait de plus en plus rapidement. Son visage, déformé laissait paraître la terreur qui l'étreignait. Pantelante, Elyne se décala d'un pas... et sentie soudain un objet dans son dos... Une poignée !!
Se retournant vivement, elle ouvrit brusquement la porte, avant de passer de l'autre coté en la refermant violemment. Toute tremblante, elle manqua de s'écrouler.
Mais quelque chose l'inquiétait... elle n'entendait plus un bruit... Et il fessait sombre... étrangement sombre... Elle avait un comme un mauvais pressentiment et se retourna lentement... doucement... la peur au ventre, les yeux écarquillés. Un souffle froid semblaient rouler sur sa nuque.
Un cri strident, suraigu, retentit dans la pièce. Épouvantée, elle se retrouva nez à nez avec un horrible visage, un masque de mort, une figure en décomposition. La petite fille sentit la porte s'ouvrir derrière elle et une main gelée lui saisir rudement l'épaule dans un murmure d'outre tombe. Épouvantée, elle cria à son tour, se débattant tant qu'elle pouvait, de nouvelles mains se posèrent sur son visage, cherchant à l'étouffer. Sous le nombre elle bascula en avant et heurta douloureusement le plancher. Rampant, elle parvint à se dégager et à courir en direction de la sortie.
«Vite... ou il sera trop tard...» Lui souffla à nouveau l'étrange voix.
Courant de plus belle, la petite fille ouvrit la porte du chalet à la volée, se retrouvant ainsi au milieu de ces dizaines d'ombres, qui jouaient auparavant, dans ce sable gelé, pour l'appâter. Elle courut, courut à en perdre haleine, en direction de se qui semblait être un mirage. Mirage qui laissait apercevoir un vaste désert. Mais les choses la rattrapait, et le tableau commençait à disparaître, s'effilochant doucement, perdant de sa matière.
D'innombrables mains verdâtres jaillirent du sable blanc, qu'elle foulait de ses pas, pour la faire chuter et la ralentir dans sa fuite. Épouvantée, elle sentie la chaire froide s'entourer autour de sa cheville, et chuta, s'écrasant dans la neige. Se relevant vivement, elle reprit sa course effrénée, ignorant la morsure du froid.
La petite fille détalait, au milieux de cet enfer, tandis que de nouvelles griffes voulaient la retenir, lui éraflant le dos, manquant du lui lacérer les jambes. C'était à peine si à présent, la peinture dépassait la taille d'une porte. Et les ombres approchaient. Sans se retourner, Elyne se jeta en avant. Bondissant, elle s'écrasa... dans un sable brulant. Tout en haletant, elle se retourna, en rampant sur quelques mètres, derrière elle, le regard rivé sur ce royaume infernal.
Le mirage se refermait lentement sous ses yeux horrifiés, ne dépassant maintenant guère plus que la taille d'une fenêtre. La petite fille sursauta soudain, lorsque que se qui était le petit garçon se dessina devant elle. La peau de ce dernier virait au noir, tandis que d'épaisses plume sombres couraient le long de son épiderme, sortant rapidement de chacun des ports de sa peau. Finalement, il étendit ses grandes ailles et s'élança à son tours à travers le tableau. La créature poussa un ultime cri strident, alors qu'il regagnait les vastes ciels, rouges de chaleur.
Le mirage finissait de disparaître, contemplant, dans les derniers moments de son existence, une petite fille en pleur, figée, tachant le sable ardent de quelques larmes. Larmes qui s'évaporèrent, dans des bruits de grésillements, au contact de la poussière brulante.
Elyne, sous le choc, leva ses yeux vers les cieux. Tout ça pour ça ? Elle avait failli mourir en pensant pouvoir vivre heureuse !? Était-ce ça que l'homme avait vu ? Ce royaume infernale... Cet enfer glacée... Et cette chose... Cette entités démoniaque, qui ne désirait que sa mort...
« Oui, ce monde infâme lui est apparut... Mais les mirages ne peuvent montrer qu'une chose qui existe réellement... Ce pays dont tu rêve est proche... Très proche... Garde... L... Espoir... »
Qu'était donc ce murmure ? Il lui avait toujours dit la vérités, avertie de dangers réel... Il devait avoir raison cette fois encore. Peut être ce royaume existait-il vraiment ?
Oui, il existe, et elle vient.
La petite fille se releva et repartie en direction de ce qu'elle pensait être son objectif. Elle marcha, pas après pas, trainant ses pieds dans la poussière. Avançant lentement, encore... Toujours... Sous l'œil ténébreux de l'obscur oiseau dans les cieux.
Tout autours d'elle s'étalait le sable, à perte de vue... Et la soif aussi, la chaleur, le soleil... Le soleil, cet astre écrasant, véritable incendie flottant dans les ciels ardents, dardant le désert de ses innombrables rayons enflammés. Embrasant le sables, qui bouillonnait, fumait, brulait... Calcinant les pauvres pieds de la petite fille qui marchait encore et encore, sans relâche, pensant toujours à ce merveilleux pays. Ce rêve impossible, cette utopie formidable.
Ses forces la quittait peut à peut. Elle était sur le point de s'évanouir, lorsqu'elle remarqua que la couche de braise, sur laquelle elle appuyait ses pas, refroidissait. Elle commençait même à trembler. Relevant le regard, elle vit avec surprise une haute montagne...
Un sommet, qui réfléchissait l'éblouissant éclat du soleil, le reflétant dans ses glaces éternelles. Émerveillée, elle resta un moment à contempler le spectacle, d'un air ahuri. Mais un léger bruit la sortie de sa rêverie. Tendant l'oreille, elle entendit un léger clapotement. Mais oui !
Puisant dans ses dernières forces, elle courut en direction du son. Avec stupéfaction, elle écarquilla les yeux.
Devant elle, s'étalait un petit ruisseau, qui courait le long de la plaine enneigée. Un petit ruisseau, oui... mais... plein d'eau ! Plus de cette douce liqueur qu'elle n'en avait jamais vue de toute sa vie !
Criant de joie, elle se jeta à genoux et bu, bu comme jamais elle n'avait bu, comme jamais personne de son village n'aurait osé le faire, de par la rareté du précieux liquide.
Elle était heureuse, enfin, elle avait trouvée son pays. Mais la voix s'imposa une nouvelle fois, dansante, dans un tourbillon de flocons.
« Viens, suis moi »
Elle s'élança donc à la poursuite de celle qui l'avait aidée jusque la. Elyne était aux anges. Elle s'amusait de tout, poussant de petit cris de joie en voyant son premier sapin, riant de ses empreintes qui se figeaient dans la douce neige, essayant d'attraper des flocons à pleine main...
Tant et si bien, qu'elle n'entendit pas la brise lui dire de se mettre à l'abri. Elle ne se rendit compte du danger, qu'au moment ou une masse, filante à vive allure, la projeta à terre.
La petite fille s'écrasa mollement dans la neige gelée, tandis que le monstre ténébreux poussait un cri phénoménal. Le son suraigu fusa, traversant l'air de part en part, à une vitesse effroyable. Le bruit se répercuta, courant à travers la neige, résonant dans les longues vallées, s'amplifiant à travers la glace des grands lacs, il atteignit les neiges éternelles avec une puissance accru, une force hallucinante.
Puis, un grondement sourd se fit entendre, d'énormes roulements de tambours, semblant se rapprocher vite... trop vite...
La main sur ses oreilles, la petite fille se releva, et contempla, avec horreur, une immense paroi neigeuse, qui se ruait dans sa direction. Un mur titanesque, roulant sur le sable blanc, devenant plus grand à chaque instants.
Une masse noire lui cacha le spectacle une seconde, passant devant elle dans un froissement d'ailes. Tournant les yeux, elle courut après le gigantesque vautour.
Mais la paroi se rapprochait et elle serait la dans quelques secondes, avançant toujours, comme une fatalité.
Elyne était déjà essoufflée, ses poumons laminés par des milliers d'aiguilles, par ce froid horrible. Quelle ironie de mourir par ce que l'on désirait connaître le plus au monde, pensait-elle, désespérée.
Le monstre volait toujours devant elle, ralentit par l'air glacée qui lui engourdissait ses vastes ailes. Portant son regard au loin, la petite fille aperçut un grand rocher. Elle savait ce qu'elle devait faire.
Criant pour se donner du courage, elle accéléra, les yeux fixés sur la créature à seulement quelques mètres de la ou elle se trouvait.
Elle accéléra encore, haletante, soulevant la neige, les flocons, dans sa course effrénée.
Encore, une douleur affreuse lui tenaillant les cotes, foulant à peine de ses pas le doux sable blanc.
Encore, le sang lui remontait dans la bouche tandis qu'elle filait, fendant l'air en un instant, laissant la neige vierge de tout passage derrière elle.
Encore ! Elle Hurla, poussant un ultime cri de rage, sortant du plus profond de son être, un hurlement titanesque, couvert par le vacarme effroyable l'avalanche à quelques pas d'elle. Un éclair fulgurant traversait sa chair, des couteaux enflammés semblaient la transpercer de toute part. Mais elle continuait. Dans un dernier élan de désespoir, elle plongea en avant. Tendant les bras, elle fendit l'espace, tout en sautant par dessus l'énorme pierre.
Tandis qu'elle tombait en chute libre, ses mains se refermèrent sur les serres de la créature, l'empêchant de s'échapper et ralentissant sa chute. La masse titanesque de matière blanche s'écrasa contre le rocher, fondant de tous cotés, passant par dessus, elle percuta l'Esprit ténébreux à une vitesse hallucinante, avalant le monstre littéralement le monstre.
Le grondement assourdissant se calma peut à peut. Bientôt, il cessa et la petite fille put enfin se creuser un chemin à travers l'épaisse couche de neige.
Tremblante de tout son corps, sa main parvint enfin à crever la surface glacée. A l'aide de son coude, elle agrandit le trou, et se glissa jusqu'à l'extérieur. Soupirant dans un nuage de buée, Elyne se redressa en souriant. Enfin, elle ne voyait plus ce monstre voler au dessus d'elle.
« Bravo..., lui susurra une brise dans un tourbillon de flocon, regarde par ici... »
La petite fille se retourna et se mit à sourire béatement. Elle pouvait voir, au loin, une vaste ville, éclairée de chaudes lumières. Elle s'y dirigea, heureuse.
Les quelques mètres lui parurent les plus longs de son voyage. Cette courte, voir infime distance, était l'aboutissement de sa quête. La récompense pour tout ses efforts.
Elle rentra enfin dans la ville, triomphante, aux cotés de la douce voix.
Elyne, aux anges, se régalait de tout. Ici, tout le monde, riait, dansait, jouait... Et ces lumières partout. Et se sapin, gigantesque, au milieu d'une grande place, qui rayonnait de guirlandes. C'était magique, tout simplement.
S'avançant, elle aperçut de nombreuses boites, entourés de rubans, de milliers de couleurs. Et des dizaines d'enfants entrain de les ouvrir.
« Il y en a un pour toi. » lui murmura doucement un flocon à l'oreille.
Écarquillant les yeux, le visage de la petite fille se fendit d'un grand sourire, tendis qu'elle se précipitait en riant, en direction des cadeaux. En fouillant un peut, elle parvint à le trouver. Un grand paquet blanc, entouré d'un ruban vert.
C'est si fabuleux, magnifique, féerique ! Son vœux avait-été exhaussé ! Elle avait vue ce pays incroyable !!!
« Merci !! merci pour tout !! s'écria t-elle euphorique, mais, qui est tu réellement ?
Moi ? Répondit la voix sur un ton malicieux. Je suis l'Esprit de Noël ! »
Morale, ( Non c'est pas fermez le robinet quand vous vous lavez les dents, par ce qu'il n'y a pas assez d'eau... quoique )
Mais que n'importe quel rêve peut devenirs une réalité si on y croit et qu'on le désire avec assez de force et de conviction. (Même si tu rêve d'un ordi dernier cri à 2500 euro pour Noël )
Au cas ou la fic soit jugée sur le nombre de Noël présent ( Comme la suggéré un certain Sultano, dont je ne citerais pas le nom. Heu …. ;( ), excusez moi, mais :
Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël
Merci à vous tous d'avoir lut ! Et joyeux
De, Sheyne.
Il était une fois, une ancienne cité, posée, dans ce vaste foyer de braises ardentes. Ce four innommables, que tous haïssaient de part sa dure cruauté. Cette ville, était presque entièrement dépeuplée, sa population ayant été lentement décimée par l'horrible sècheresse qui sévissait depuis tant d'années. Pour tenter de lutter, ses habitants avaient battis de vastes murailles, afin de se protéger des continuels assauts de leur plus grand ennemi. Celui que l'on appelait simplement, avec crainte et respect, Désert.
C'est dans cet endroit désolé que naquit, et grandit, la petite Elyne. Vivant dans un manque omniprésent, une terrible soif la tenaillait, une faim atroce la tourmentait. Cela fessait depuis bien avant sa naissance que plus rien ne poussait dans le pays. L'aridité avait asséchée la terre, les privant d'eau, empêchant les cultures, et partout... le sable, brulant sous les violents rayons du puissant astre enflammé. Seul quelques voyageurs égarés passaient encore dans cette ville mourante. A l'arrivée de ceux-ci, les quelques survivants se rassemblaient toujours, pour écouter les étranges récits de voyages, plus aberrants les uns que les autres. C'est à cette occasion qu'Elyne entendit parler d'un monde étrange, bouleversé.
Un vagabond venait à peine d'arriver sur la grand-place, que déjà les gens se regroupaient, lentement, économisant le moindre mouvement. Ils marchaient, trainant leurs pas dans la poussière, accablés par l'insoutenable chaleur.
L'homme parla, d'une voix fatiguée. Il raconta son voyage dans le désert, et la merveilleuse contré qu'il y avait vu. Un endroit, disait-il, exactement opposé à celui-ci. Un endroit où le sable était froid, où la poussière était eau et où le malheur devenait joie. Un pays de rêve, où tous n'était que bonheur et où l'on ne manquait de rien.
Aussitôt avait-il fini son récit, qu'on lui demanda pourquoi il était revenu de cet endroit si bien ? La mine sombre, il répondit tristement, que le pays était soudainement apparut sous ses yeux avant de disparaitre aussitôt. Et il se fit moquer... Les gens mirent sa découverte sur le coup d'hallucinations, dus à la traversée du désert, sous cette horrible canicule.
Elyne resta pensive pendant que les gens le questionnaient de nouveau. On lui avait apprit, étant jeune qu'il arrivait à certain voyageurs d'apercevoir des ''mirages''. Mais que ces phénomènes étaient dus à l'abominable chaleur qui, se reflétant sur les grandes dunes ensablées, faisait apparaitre des images. Images que l'esprit, en délirant, transformait en visions.
Mais la petite fille n'en pouvait plus de tout ça. Bientôt, il n'y aurait plus une seule goutte d'eau. Bientôt, tout le monde allait mourir, ici même, à cause de la sécheresse. Elle décida de partir, à travers le désert, pour aller chercher ce magnifique pays. Cette utopie impossible, cet endroit merveilleux, elle était sur qu'il existait, quelque part, au loin. Il l'attendait. Elle venait.
C'est donc sur ces pensées pleines d'espoir, qu'Elyne traversa les larges portes de la ville fantôme. Sans un regard en arrière elle s'engouffra courageusement dans la gueule embrasée du Désert.
La petite fille marchait depuis des heures, avançant toujours, pas après pas, sous cette incommensurable chaleur. Chaleur qui courbait l'air, la faisant vibrer et peser sur le peut d'arbustes desséchés, qui parvenaient encore à survivre en cet endroit infernal. Elle avait soif, très soif. Ça faisait si longtemps qu'elle n'avait pas bu... Combien de temps ? Elle ne s'en souvenait même plus...
En plissant ses paupières, elle vit un immense vautour noir, haut dans le ciel. L'énorme masse ténébreuse lui tournait autours en effectuant de larges cercles. Laissant derrière lui une ombre glissante, sur le sable brulant, l'obscure oiseau descendit dans sa direction, atterrissant prés d'elle dans un dégagement de poussière. D'une voix virulente, il lui fit remarquer qu'elle avait l'air assoiffée, et lui indiqua un endroit ou, selon lui, elle pourrait boire à sa guise.
Ravie, Elyne s'élança dans la direction indiquée, sous l'unique œil sinistre du vautour. Morte de soif, elle se hâta, courant, de plus en plus vite. La petite fille manquait de se faire trébucher toute seule. Mais elle n'y prenait pas garde. Une unique pensée lui occupait l'esprit. L'eau. Cette douce liqueur, source de vie, miroir liquide si précieux et si... rare.
Soudain, une légère bourrasque froide passa à ses cotés.
«Méfie toi... Méfie toi...» Lui souffla un murmure, qui se perdit dans l'immensité désertique.
Elyne ne tenait pas compte de l'avertissement et accélérait de plus belle. Foulant de ses pas de course le sable glissant d'une grande dune. C'est alors qu'elle le vit. Écarquillant les yeux, essayant de freiner, ses pieds glissèrent et elle fut emportée dans son élan. En criant, l'enfant parvint, non sans mal, à se stopper. S'arrêtant de justesse, elle manqua de plonger, la tête en première, dans les profondeurs obscures du précipice.
Prise de vertige, la petite fille, essaya de reprendre son souffle, terrorisée. Son cœur cognait dans sa mince poitrine tandis qu'une goutte de sueur tombait dans la gueule béante, dans le gouffre sans fond, à ses pieds.
Elyne s'apprêtait pousser un soupir de soulagement, quand elle sentit soudain quelque chose la pousser, dans son dos. Tournant la tête, l'oiseau noir lui apparut dans un éclaire. Elle perdit son équilibre. Basculant en avant, lentement, avec horreur.
Le vide l'aspira, son hurlement résonnait, encore, toujours, tandis qu'elle se brisait la voix, criant de tout son être, la peur sans nom qui l'accablait... En vain...
«Tend la main.... Tend la main...» Lui souffla à nouveau la même voix, tandis qu'elle filait à toute vitesse.
Elyne obéit et tendit son bras, tout en serrant les dents. Sa main glissa, s'écorchant, cherchant vainement quelques endroits ou se loger. Finalement, elle s'accrocha enfin à la paroi dans une large prise. Sa chute s'arrêta net, et, ruisselante de terreur, la petite fille put ensuite escalader l'immense mur de roches. Une seule chose lui donnait encore le courage de continuer son ascension : l'image de ce magnifique pays, d'un blanc rayonnant de beauté, cette impression de joie dans un paysage si féérique.
Manquant de lâcher prise maintes fois, elle parvint enfin à poser la main sur le sable chaud. Jamais elle n'avait été aussi heureuse de retrouver le désert. Elle se hissa et reprit lentement sa marche, épuisée, tout en maudissant silencieusement cet horrible oiseau, qui effectuait toujours de larges cercles dans les cieux.
L'enfant s'en souvenait maintenant, n'était-ce pas la l'Esprit vengeur ? Le gardien du Désert ?
Malgré l'insoutenable chaleur, elle frissonna. C'était donc vrais. Les esprits des morts... des morts qui n'acceptaient pas d'avoir péris en cet endroit se rassemblaient véritablement en une unique entités. Cette chose, se souvenait la petite fille, pouvait prendre bien des formes, pour accomplir sa vengeance. Afin d'empêcher quiconque de réussir la où elle à échouer : entreprendre et accomplir la traversée du désert.
Elyne était sur le point de désespérer. Comment pouvait-elle réussir sa quête, avec une telle créature près d'elle ?
«Garde courage... garde courage...» Lui susurrait la douce voix à ses oreilles, avant de disparaître, mystérieusement, à nouveau.
C'est grâce à ces paroles, que la petite fille réussissait à avancer, pas après pas, à travers l'immensité de l'aride désert. Mais le temps semblait s'étirer à l'infini, et elle commençait à se demander si elle verrait jamais ce magnifique royaume... Sa résolution faiblissait, et ses forces du même coup. Tombant à genoux, elle tourna son regard vers le sable en se maudissant d'avoir cru en cette histoire, d'avoir osé espérer... D'avoir osé espérer pouvoir être heureuse. Mais elle voulait tellement... tellement voir cette poudre blanche, ne plus avoir chaud, ne plus avoir soif...
…
…
… Mais voilà que l'air commençait soudain à fraichir et que quelque chose de glacé lui touchait délicatement le visage. Fondant lentement sur sa peau, un mince filet d'eau coula jusque entre ses fines lèvres. Surprise, la petite fille leva les yeux, et ouvrit la bouche, ébahie... Elle vit ce qu'elle avait toujours espérée.
A quelques pas d'elle, se peignait un gigantesque tableau. Une peinture colorée qui prenait vie, peut à peut, tout en se dessinant devant ses yeux. Des flocons en sortaient, des personnages commençaient à bouger.
Elle crue d'abord délirer, mais non. C'était bien des enfants qui riaient, la bas, à l'abri de cette prison désertique. Elyne commençait même à avoir froid. Du sables blanc perlait continuellement sur ses longs cheveux, sortant tout droit de la scène qui paraissait maintenant aussi réel que la poussière à ses pieds, ou que le rude soleil dans son dos. La petite fille pouvait voir des enfants de son age, entrain de jouer, se lançant des boules de cette étrange matière, entre deux éclats de rire. Elle trouvait le spectacle merveilleux, féerique. Ils avaient l'air si heureux ! C'était sans aucuns doutes le pays fabuleux dont l'homme parlait !
«Méfie toi... Méfie toi...» L'avertit la brise, dans un nouveau murmure.
Mais Elyne ne l'écoutait plus, elle avait enfin trouvée cette contrée !
Un garçon de son age s'approcha en la voyant. Il était mignon avec sa petite frimousse. Elle ne put s'empêcher de sourire, mais sursauta de surprise quand il se mit à lui parler, à travers l'étrange portail.
Il lui proposa de venir les rejoindre. Ici, disait-il, tout le monde était heureux, et chacun faisait ce qu'il avait envie de faire. De plus, ils ne manquaient de rien, ils avaient tout se qu'il leur faisait envie, dans le chalet derrière lui.
La petite fille n'hésita pas plus, elle n'était pas venue ici pour rien ! Se levant, elle tendit son bras qui passa, sans difficulté, à travers le tableau. Le garçon saisit sa main et elle parvint finalement toute entière de l'autre coté.
Elyne était aux anges, mais tremblait de tout son corps. Une buée dense se répandait dans les airs, à chacune de ses expiration. Voyant cela, l'enfant lui tendit son grand manteau. L'enfilant, elle se sentie mieux et lui demanda où ils étaient.
Son guide lui répondit qu'elle était arrivée chez elle, qu'ici tout le monde était heureux et s'amusait à longueur de journée. Elle le trouvait tellement gentil ! Mais la voix, cet horrible murmure, continuait toujours à lui siffler dans les oreilles.
«Revient... Avant qu'il ne soit trop tard...»
Elle ne pouvait s'empêcher de se demander quel était son problème, pourquoi continuait-elle à la menacer, elle était enfin chez elle, après tout ! C'était le garçon lui-même qui lui avait dit... N'est-ce pas ?...
Celui-ci l'interrompue dans ses pensés, il lui prit à nouveau la main et lui annonçant fièrement qu'il allait lui faire visiter le grand chalet. La petite fille entra donc à l'intérieur de la vaste cabane, le sourire aux lèvres. Une longue table se trouvait la et des dizaines d'enfants partageaient un grand repas. A cette vue, son ventre gargouilla fortement. Toute honteuse du bruit, Elyne rougie, en leur demandant timidement si elle pouvait manger avec eux. Mais l'enfant, lui répondit gentiment qu'il lui fallait d'abord se changer et il la fit rentrer dans une nouvelle pièce. Ressortant, la porte claqua derrière lui, la laissant seule, dans cet espace inconnu.
Elle frissonna à cette idée. La salle, éclairée par un petit feu dans une cheminée en pierre, était plongée dans la pénombre. La petite fille avisait la pile de vêtement sur un fauteuil, mais son attention était attirée par autre chose. Des trophées, accrochés aux murs, l'intriguait. Des têtes coupées, d'animaux en tout genres. Mais il y avait quelque chose qui clochait, ces têtes d'animaux étaient étrangement... humaines...
Et la voix continuait dans sa tête :
«Part... Danger...»
Le feu s'éteignit brusquement, la plongeant dans un noir total. Des murmures semblèrent surgirent de tous cotés. Elle paniqua, sentant quelque chose la frôler. Horrifiée, Elyne hurla en courant vers l'emplacement de la porte. Mais elle avait beau tâter le mur, elle ne la trouvait plus ! Et la chose la toucha de nouveau, et les murmurent continuèrent de plus belle dans cet ambiance sordide. Une sueur froide lui coula dans le dos, lui hérissant l'échine. Ses yeux s'écarquillèrent sous l'effet la peur.
Haletante, elle fit un pas en arrière. Le foyer sembla se rallumer quelques peu, éclairant à peine un recoin de la salle, laissant apercevoir de vastes ombres. Des créature se tenaient debout, cachées par la pénombre. Elles avançaient, lentement, dans sa direction. Tout en murmurants d'inaudibles paroles. Des chuchotements ténébreux... Ces choses parlaient d'elle...
La petite fille recula, et rencontra le mur, derrière elle. Et ils approchaient toujours, d'une même allure de mort. Ils étaient presque la...
Sa poitrine, se soulevait de plus en plus rapidement. Son visage, déformé laissait paraître la terreur qui l'étreignait. Pantelante, Elyne se décala d'un pas... et sentie soudain un objet dans son dos... Une poignée !!
Se retournant vivement, elle ouvrit brusquement la porte, avant de passer de l'autre coté en la refermant violemment. Toute tremblante, elle manqua de s'écrouler.
Mais quelque chose l'inquiétait... elle n'entendait plus un bruit... Et il fessait sombre... étrangement sombre... Elle avait un comme un mauvais pressentiment et se retourna lentement... doucement... la peur au ventre, les yeux écarquillés. Un souffle froid semblaient rouler sur sa nuque.
Un cri strident, suraigu, retentit dans la pièce. Épouvantée, elle se retrouva nez à nez avec un horrible visage, un masque de mort, une figure en décomposition. La petite fille sentit la porte s'ouvrir derrière elle et une main gelée lui saisir rudement l'épaule dans un murmure d'outre tombe. Épouvantée, elle cria à son tour, se débattant tant qu'elle pouvait, de nouvelles mains se posèrent sur son visage, cherchant à l'étouffer. Sous le nombre elle bascula en avant et heurta douloureusement le plancher. Rampant, elle parvint à se dégager et à courir en direction de la sortie.
«Vite... ou il sera trop tard...» Lui souffla à nouveau l'étrange voix.
Courant de plus belle, la petite fille ouvrit la porte du chalet à la volée, se retrouvant ainsi au milieu de ces dizaines d'ombres, qui jouaient auparavant, dans ce sable gelé, pour l'appâter. Elle courut, courut à en perdre haleine, en direction de se qui semblait être un mirage. Mirage qui laissait apercevoir un vaste désert. Mais les choses la rattrapait, et le tableau commençait à disparaître, s'effilochant doucement, perdant de sa matière.
D'innombrables mains verdâtres jaillirent du sable blanc, qu'elle foulait de ses pas, pour la faire chuter et la ralentir dans sa fuite. Épouvantée, elle sentie la chaire froide s'entourer autour de sa cheville, et chuta, s'écrasant dans la neige. Se relevant vivement, elle reprit sa course effrénée, ignorant la morsure du froid.
La petite fille détalait, au milieux de cet enfer, tandis que de nouvelles griffes voulaient la retenir, lui éraflant le dos, manquant du lui lacérer les jambes. C'était à peine si à présent, la peinture dépassait la taille d'une porte. Et les ombres approchaient. Sans se retourner, Elyne se jeta en avant. Bondissant, elle s'écrasa... dans un sable brulant. Tout en haletant, elle se retourna, en rampant sur quelques mètres, derrière elle, le regard rivé sur ce royaume infernal.
Le mirage se refermait lentement sous ses yeux horrifiés, ne dépassant maintenant guère plus que la taille d'une fenêtre. La petite fille sursauta soudain, lorsque que se qui était le petit garçon se dessina devant elle. La peau de ce dernier virait au noir, tandis que d'épaisses plume sombres couraient le long de son épiderme, sortant rapidement de chacun des ports de sa peau. Finalement, il étendit ses grandes ailles et s'élança à son tours à travers le tableau. La créature poussa un ultime cri strident, alors qu'il regagnait les vastes ciels, rouges de chaleur.
Le mirage finissait de disparaître, contemplant, dans les derniers moments de son existence, une petite fille en pleur, figée, tachant le sable ardent de quelques larmes. Larmes qui s'évaporèrent, dans des bruits de grésillements, au contact de la poussière brulante.
Elyne, sous le choc, leva ses yeux vers les cieux. Tout ça pour ça ? Elle avait failli mourir en pensant pouvoir vivre heureuse !? Était-ce ça que l'homme avait vu ? Ce royaume infernale... Cet enfer glacée... Et cette chose... Cette entités démoniaque, qui ne désirait que sa mort...
« Oui, ce monde infâme lui est apparut... Mais les mirages ne peuvent montrer qu'une chose qui existe réellement... Ce pays dont tu rêve est proche... Très proche... Garde... L... Espoir... »
Qu'était donc ce murmure ? Il lui avait toujours dit la vérités, avertie de dangers réel... Il devait avoir raison cette fois encore. Peut être ce royaume existait-il vraiment ?
Oui, il existe, et elle vient.
La petite fille se releva et repartie en direction de ce qu'elle pensait être son objectif. Elle marcha, pas après pas, trainant ses pieds dans la poussière. Avançant lentement, encore... Toujours... Sous l'œil ténébreux de l'obscur oiseau dans les cieux.
Tout autours d'elle s'étalait le sable, à perte de vue... Et la soif aussi, la chaleur, le soleil... Le soleil, cet astre écrasant, véritable incendie flottant dans les ciels ardents, dardant le désert de ses innombrables rayons enflammés. Embrasant le sables, qui bouillonnait, fumait, brulait... Calcinant les pauvres pieds de la petite fille qui marchait encore et encore, sans relâche, pensant toujours à ce merveilleux pays. Ce rêve impossible, cette utopie formidable.
Ses forces la quittait peut à peut. Elle était sur le point de s'évanouir, lorsqu'elle remarqua que la couche de braise, sur laquelle elle appuyait ses pas, refroidissait. Elle commençait même à trembler. Relevant le regard, elle vit avec surprise une haute montagne...
Un sommet, qui réfléchissait l'éblouissant éclat du soleil, le reflétant dans ses glaces éternelles. Émerveillée, elle resta un moment à contempler le spectacle, d'un air ahuri. Mais un léger bruit la sortie de sa rêverie. Tendant l'oreille, elle entendit un léger clapotement. Mais oui !
Puisant dans ses dernières forces, elle courut en direction du son. Avec stupéfaction, elle écarquilla les yeux.
Devant elle, s'étalait un petit ruisseau, qui courait le long de la plaine enneigée. Un petit ruisseau, oui... mais... plein d'eau ! Plus de cette douce liqueur qu'elle n'en avait jamais vue de toute sa vie !
Criant de joie, elle se jeta à genoux et bu, bu comme jamais elle n'avait bu, comme jamais personne de son village n'aurait osé le faire, de par la rareté du précieux liquide.
Elle était heureuse, enfin, elle avait trouvée son pays. Mais la voix s'imposa une nouvelle fois, dansante, dans un tourbillon de flocons.
« Viens, suis moi »
Elle s'élança donc à la poursuite de celle qui l'avait aidée jusque la. Elyne était aux anges. Elle s'amusait de tout, poussant de petit cris de joie en voyant son premier sapin, riant de ses empreintes qui se figeaient dans la douce neige, essayant d'attraper des flocons à pleine main...
Tant et si bien, qu'elle n'entendit pas la brise lui dire de se mettre à l'abri. Elle ne se rendit compte du danger, qu'au moment ou une masse, filante à vive allure, la projeta à terre.
La petite fille s'écrasa mollement dans la neige gelée, tandis que le monstre ténébreux poussait un cri phénoménal. Le son suraigu fusa, traversant l'air de part en part, à une vitesse effroyable. Le bruit se répercuta, courant à travers la neige, résonant dans les longues vallées, s'amplifiant à travers la glace des grands lacs, il atteignit les neiges éternelles avec une puissance accru, une force hallucinante.
Puis, un grondement sourd se fit entendre, d'énormes roulements de tambours, semblant se rapprocher vite... trop vite...
La main sur ses oreilles, la petite fille se releva, et contempla, avec horreur, une immense paroi neigeuse, qui se ruait dans sa direction. Un mur titanesque, roulant sur le sable blanc, devenant plus grand à chaque instants.
Une masse noire lui cacha le spectacle une seconde, passant devant elle dans un froissement d'ailes. Tournant les yeux, elle courut après le gigantesque vautour.
Mais la paroi se rapprochait et elle serait la dans quelques secondes, avançant toujours, comme une fatalité.
Elyne était déjà essoufflée, ses poumons laminés par des milliers d'aiguilles, par ce froid horrible. Quelle ironie de mourir par ce que l'on désirait connaître le plus au monde, pensait-elle, désespérée.
Le monstre volait toujours devant elle, ralentit par l'air glacée qui lui engourdissait ses vastes ailes. Portant son regard au loin, la petite fille aperçut un grand rocher. Elle savait ce qu'elle devait faire.
Criant pour se donner du courage, elle accéléra, les yeux fixés sur la créature à seulement quelques mètres de la ou elle se trouvait.
Elle accéléra encore, haletante, soulevant la neige, les flocons, dans sa course effrénée.
Encore, une douleur affreuse lui tenaillant les cotes, foulant à peine de ses pas le doux sable blanc.
Encore, le sang lui remontait dans la bouche tandis qu'elle filait, fendant l'air en un instant, laissant la neige vierge de tout passage derrière elle.
Encore ! Elle Hurla, poussant un ultime cri de rage, sortant du plus profond de son être, un hurlement titanesque, couvert par le vacarme effroyable l'avalanche à quelques pas d'elle. Un éclair fulgurant traversait sa chair, des couteaux enflammés semblaient la transpercer de toute part. Mais elle continuait. Dans un dernier élan de désespoir, elle plongea en avant. Tendant les bras, elle fendit l'espace, tout en sautant par dessus l'énorme pierre.
Tandis qu'elle tombait en chute libre, ses mains se refermèrent sur les serres de la créature, l'empêchant de s'échapper et ralentissant sa chute. La masse titanesque de matière blanche s'écrasa contre le rocher, fondant de tous cotés, passant par dessus, elle percuta l'Esprit ténébreux à une vitesse hallucinante, avalant le monstre littéralement le monstre.
Le grondement assourdissant se calma peut à peut. Bientôt, il cessa et la petite fille put enfin se creuser un chemin à travers l'épaisse couche de neige.
Tremblante de tout son corps, sa main parvint enfin à crever la surface glacée. A l'aide de son coude, elle agrandit le trou, et se glissa jusqu'à l'extérieur. Soupirant dans un nuage de buée, Elyne se redressa en souriant. Enfin, elle ne voyait plus ce monstre voler au dessus d'elle.
« Bravo..., lui susurra une brise dans un tourbillon de flocon, regarde par ici... »
La petite fille se retourna et se mit à sourire béatement. Elle pouvait voir, au loin, une vaste ville, éclairée de chaudes lumières. Elle s'y dirigea, heureuse.
Les quelques mètres lui parurent les plus longs de son voyage. Cette courte, voir infime distance, était l'aboutissement de sa quête. La récompense pour tout ses efforts.
Elle rentra enfin dans la ville, triomphante, aux cotés de la douce voix.
Elyne, aux anges, se régalait de tout. Ici, tout le monde, riait, dansait, jouait... Et ces lumières partout. Et se sapin, gigantesque, au milieu d'une grande place, qui rayonnait de guirlandes. C'était magique, tout simplement.
S'avançant, elle aperçut de nombreuses boites, entourés de rubans, de milliers de couleurs. Et des dizaines d'enfants entrain de les ouvrir.
« Il y en a un pour toi. » lui murmura doucement un flocon à l'oreille.
Écarquillant les yeux, le visage de la petite fille se fendit d'un grand sourire, tendis qu'elle se précipitait en riant, en direction des cadeaux. En fouillant un peut, elle parvint à le trouver. Un grand paquet blanc, entouré d'un ruban vert.
C'est si fabuleux, magnifique, féerique ! Son vœux avait-été exhaussé ! Elle avait vue ce pays incroyable !!!
« Merci !! merci pour tout !! s'écria t-elle euphorique, mais, qui est tu réellement ?
Moi ? Répondit la voix sur un ton malicieux. Je suis l'Esprit de Noël ! »
Morale, ( Non c'est pas fermez le robinet quand vous vous lavez les dents, par ce qu'il n'y a pas assez d'eau... quoique )
Mais que n'importe quel rêve peut devenirs une réalité si on y croit et qu'on le désire avec assez de force et de conviction. (Même si tu rêve d'un ordi dernier cri à 2500 euro pour Noël )
Au cas ou la fic soit jugée sur le nombre de Noël présent ( Comme la suggéré un certain Sultano, dont je ne citerais pas le nom. Heu …. ;( ), excusez moi, mais :
Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël Noël
Merci à vous tous d'avoir lut ! Et joyeux
21/12/09 à 14:01:39
Déjà, je me rend compte du gros pavé, désolé... ... fake
Sinon je suis peut être allé un peut vite sur la fin.
La petite fille prend le vautour par les patte se qui fait que l'oiseau est juste au dessus du rocher, tandis que la petite fille est en dessous, donc protégée.
L'avalanche passe par dessus et frappe le vautour, donc la petite fille tombe et reste à l'abri en attendant de pourvoir sortir
Re petit pavé pour pouvoir expliquer le passage.
Merci d'avoir lut :)
21/12/09 à 13:31:09
Par contre, [Spoil] quand elle échappe a l'avalanche, j'ai pas vraiment compris la fin, quand elle attrape le vautour
21/12/09 à 13:28:23
J'ai lu \\o/
21/12/09 à 13:08:35
Long, très long, trop long :neol:
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